Les hygiéniste et les Naturopathes précurseur de la Culture Physique.
- Carlos Perez
- 27 avr. 2020
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La Culture Physique plonge ses racines dans l’antiquité depuis Sumer, les esséniens et l’ayurvédisme en Inde et en Chine, chez les hygiéniste et les naturopathes. On la retrouve surtout chez Hippocrate, (460-370 avant JC) un grand hygiéniste grec du siècle de Périclès, considéré comme « le père de la médecine », qui prônait déjà la diététique associée aux quatre éléments et à la théorie des humeurs qui constituent le corps humain, une gymnastique hygiénique curative qui pour Hyppocrate exclut les exercices militaires qui ne trouvent une application que dans le domaine qui leur est propre. On voit déjà chez cet hygiéniste une volonté d’extraire la gymnastique de la compétition.
Hippocrate appliquait ainsi les lois de la nature et de la physiologie pour révéler à chacun « son médecin intérieur », c’est-à-dire des processus naturels de régénérescence propres à chacun voire d’auto guérison.
« Chez Hippocrate, l’observation domine sur la spéculation métaphysique. Il lui suffit de savoir que la nature de l’homme participe au Tout, comme le microcosme est le reflet du macrocosme. Il se soucie assez peu de connaître l’origine des choses: la nature est l’oeuvre des dieux et l’art humain s’efforcerait en vain de l’égaler. Primum non nocere: l’art du médecin consiste avant tout à ne pas nuire à la nature. La nature, les natures devrait-on dire avec Hippocrate, guident le corps, elles sont elles-mêmes le médecin des corps, elles tendent à leur conservation: «c’est la nature qui guérit les maladies. Elle trouve par elle-même les voies convenables d’être dirigée par notre intelligence. » (Des épidémies). L’art des hygiénistes consiste à suivre le cours du mal et à intervenir lorsque sa science lui indique de le faire. La médecine hippocratique est divisée en deux branches: la médecine préventive ou l’hygiène et la médecine curative. Il importe avant tout de préserver la santé. «Il n’y a ni mesure, ni poids, ni nombre qui puisse nous servir à la définir plus exactement. » Elle est une homéostasie, un état d’équilibre, une «proportion convenable». La bonne santé n’est pas davantage celle que donne une constitution athlétique, qui n’est point naturelle selon Hippocrate. Autant celui-ci estime que la constitution athlétique n’est point supérieure à celle d’un individu en santé, autant il se soucie peu d’établir des distinctions entre les exercices qui se pratiquent au gymnase ou à l’extérieur, entre la gymnastique athlétique et la gymnastique médicale. Chaque cas, chaque tempérament, chaque saison appelle des exercices différents: dans tel cas, le médecin prescrira le saut ou la lutte, le bain, pratiqué sous toutes ses formes, la rétention du souffle ou encore la promenade, exercice souverain dans l’art hippocratique. »
On voit déjà dans ses principes qu’il ne faut pas nuir à une rétrospective de la Culture Physique « Primum non Nocere » c’est a dire l’équilibre dans toute chose de la nature humaine ce qui exclu la compétition et rend grâce à la médecine préventive c’est à dire a l’hygiène sous toutes ses formes physiologiques, psychologiques et motrices.
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